Assurance vie

En ouvrant un contrat d’assurance vie (à versements programmés ou à versement libre) et en procédant à des versements réguliers, le souscripteur pourra se constituer un pécule non négligeable. Un capital bien géré, qui aura pris progressivement de la valeur.   

La souplesse des contrats permettant de récupérer son épargne à tout moment (retrait, rachat ou avance…etc), ce qui permet de valoriser des sommes en attente de réutilisation. Opération qui présente au minimum l’intérêt de protéger le capital de l’inflation. Véritable couteau  suisse au service de l’épargnant, l’assurance vie est une solution globale qui accompagne l’investisseur, à toutes les étapes de la vie pour épargner, valoriser son épargne, percevoir des revenus et optimiser la transmission. Elle est un socle indispensable à toutes les étapes de la vie.

Et ce n’est pas pour rien qu’il s’agit du placement favori des français qui représente à lui seul, plus de la moitié de l’épargne des ménages ! La fiscalité de l’assurance vie constitue l’un de ses atouts majeurs, quel que soit le contrat. Les plus-values sont exonérées d’impôt pendant la phase de capitalisation.

Le contrat d’assurance vie est imposé uniquement lorsque le souscripteur effectue un rachat (total ou partiel). Chaque rachat, est composé d’une partie de capital et d’une partie intérêt ou plus-value. Seule la part d’intérêts rachetés sera imposée. Elle sera déterminée par l’assureur au moment du rachat.

L’assurance-vie est un excellent produit pour bien rémunérer son épargne et payer 0 impôt sur les intérêts générés.

2 types de support au sein d’une assurance vie :

  • En fonds euros

Les fonds euros sont investis essentiellement en obligations d’États européens. En fonds euro, votre capital est garanti. Avec l’effet cliquet, votre patrimoine ne pourra que progresser, année après année.

  • En unités de compte (UC)

Ce sont des fonds actions, obligations, monétaires ou immobiliers qui vous permettront de dynamiser votre épargne. Les unités de compte présentent un risque de perte en capital : elles sont plus risquées mais offrent une meilleure espérance de gain à long terme.

L’argent investi en assurance-vie n’est pas bloqué.

Votre argent est toujours disponible, vous êtes libre de faire des rachats partiels ou totaux (= retraits d’argent) quand vous le souhaitez. La fameuse durée des 8 ans ne concerne que l’imposition plus favorable après cette date anniversaire.

Chacun peut posséder plusieurs assurances-vie et il n’y a pas de plafond de versement.

Fiscalité de l’assurance-vie : une formidable niche fiscale

Comprendre comment fonctionne l’assurance-vie, c’est aussi comprendre l’optimisation fiscale de l’assurance-vie. Prendre date dès aujourd’hui sur une bonne assurance-vie vous permettra de bénéficier de la fiscalité avantageuse plus tôt pour utiliser votre épargne. Alors même si vous n’avez pas un important patrimoine pour le moment, n’attendez-pas pour ouvrir une assurance-vie.

Vous n’avez rien à déclarer tant que vous ne sortez pas d’argent du contrat d’assurance vie. En effet, vous n’êtes imposable que lorsque vous faites un rachat sur votre assurance-vie, sur la part de plus-value comprise dans votre rachat. Donc vos gains s’accumulent dans le temps, sans « friction fiscale », raison pour laquelle on parle d’enveloppe capitalisante.

Assurance-vie et succession : vous bénéficiez en plus d’avantages successoraux !

Vous choisissez librement vos bénéficiaires et vous pourrez leur transmettre jusqu’à 152 500 € (chacun !) sans qu’ils n’aient à régler de taxes de succession. En effet, les sommes versées (aussi appelées « primes ») par le défunt avant l’âge de 70 ans et à partir du 13 octobre 1998 sont soumises à un prélèvement forfaitaire de 20 %, après application d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire (tous contrats confondus, par binôme souscripteur-bénéficiaire). La fraction supérieure à 700 000 € (après abattement) est soumise à un prélèvement majoré à 31,25 %.

Cette disposition est particulièrement intéressante quand les bénéficiaires ne sont pas des parents proches, taxés jusqu’à 60 % hors cadre de l’assurance-vie. L’assurance-vie est réputée « hors succession », cela permet notamment de transmettre hors droit commun (voisin, ami, enfant d’un autre lit, partenaire de PACS, etc.) tout en bénéficiant d’un abattement important. Sachez que la clause bénéficiaire (qui permet de désigner le bénéficiaire du contrat en cas de décès) est strictement confidentielle.

 Et pour les versements réalisés après 70 ans ?

Les sommes versées par le défunt après l’âge de 70 ans font partie de la succession et sont soumises aux droits de succession, après un abattement de 30 500 € (tous bénéficiaires confondus).

Avantage supplémentaire : les gains sont complétement exonérés de droits de succession ! Ainsi, cette niche fiscale des versements après 70 ans est particulièrement intéressante pour les gros contrats d’assurance vie avec des dizaines voire des centaines de milliers d’euros de plus-values.